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COMMENT TOUT A COMMENCÉ
Je me souviens encore de ce jour, c’était un jeudi gris à Genève.
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J’avais oublié ma clé du bureau et dû sonner à la porte pour entrer. En franchissant le seuil, j’ai vu mon boss passer dans le couloir et remarqué qu’il était différent. Ce jour là, tout est différent. Quand j’ai ouvert ma boite mail, j’ai trouvé dans mon calendrier une invitation des RH pour l’après-midi même, à 16 h.
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Ce jour-là, j’ai perdu mon job.
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Je ne l’avais pas vu venir, j’étais en état de choc. Je me sentais perdue, désemparée. Comment cela pouvait-il m’arriver? J’avais occupé un poste ambitieux chez Davidoff, une entreprise de renom spécialisée dans le tabac premium. Là, j’avais eu une carrière rapide avec deux promotions, gagnant le respect et la confiance du groupe en tant que jeune femme dans un environnement principalement masculin. J’ai eu l’impression que tout s’écroulait. Comment l’annoncer à ma famille, mes amis, mon petit ami? Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, ni pourquoi c’était si brutal. Ce jour a été un effondrement total.
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Ce que je ne savais pas, c’était que cet événement allait me donner l’occasion de découvrir le véritable but de ma vie.
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J’ai décidé de faire une pause pour me concentrer sur des choses positives et reprendre les rênes de ma vie, tout en cherchant un nouvel emploi. Je me suis abonnée à des newsletters sur LinkedIn, à des jobboards, et j’étais en contact régulier avec des cabinets de recrutement. Dans la suite la logique de mon parcours professionnel, je cherchais des postes en marketing, mais sans savoir exactement ce que je voulais faire.
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Je devais trouver un emploi parce que je devais travailler
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Et comme j’avais toujours été dans le marketing, j’ai concentré ma recherche sur «mon» domaine. Ce fut un moment difficile. Mes candidatures sur les sites d’emploi restaient toutes sans réponse, ce qui procurait un intense sentiment de frustration.
Chaque appel avec un chasseur de têtes pour un poste potentiel était une montagne russe émotionnelle.
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D'abord, j’étais heureuse que ma candidature soit retenue. Quand le consultant me présentait le poste, je m’imaginais avec enthousiasme dans l’entreprise et essayais de me convaincre que c’était ma place. Après l’appel, j’adaptais ma lettre de motivation pour le poste en question et attendais avec impatience qu’on me recontacte.
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La plupart du temps, le consultant disparaissait sans me donner de retour.
C’était une sensation terrible qui entamait chaque fois ma motivation quotidienne et ma positivité.
Au cours de cette période, j’ai eu l’occasion de forger ma propre opinion sur les chasseurs de têtes et sur l’impact qu’ils peuvent avoir dans la vie d’une personne.
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Je me sentais incomprise et la plupart du temps, profondément déçue. J’avais le sentiment d’être considérée comme un simple numéro, et non comme une personne avec des émotions, des sentiments et des valeurs qui avait besoin d’une approche de conseil personnalisée pour remettre sa vie professionnelle sur les rails.
Après quelques expériences négatives, l’une d’entre elles, probablement la pire, a marqué un tournant définitif de ma vie professionnelle.
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Lors de notre entrevue, le consultant n’a fait preuve d’aucune empathie. Il ne m’écoutait pas du tout et les questions qu’il posait montraient qu’il n’avait même pas lu mon CV. À ce moment-là, j’ai pensé qu’il n’était pas possible de laisser mon destin professionnel entre les mains de ce type de personne.
J’ai réalisé que c’était un appel, un signal qui allait changer ma carrière à jamais.
J’ai décidé que c’était un signe de la vie: cette réflexion était devenue une mission pour moi. C’est là que mon aventure dans le recrutement a commencé.
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Je voulais être le chasseur de têtes que je n’ai jamais eu, en me basant sur ma propre expérience, mes frustrations, mes émotions, mes sentiments et mes manques en tant que candidate.
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Je l’ai pris comme un défi personnel, sans savoir qu’il s’agissait d’une étape significative dans ma carrière. J’ai alors commencé ma nouvelle vie professionnelle dans l’un des cabinets de recrutement les plus renommés. En moins d’un an, j’ai accédé au grade de Senior Consultant et intégré le top 5 dans ma catégorie, devenant ainsi une référence dans les secteurs de la grande consommation et du luxe en Suisse. J’ai découvert que j’avais la passion d’écouter les gens, de comprendre leur situation et leurs besoins, de les aider à se connaître, à avoir une vision claire de leur carrière, de leur donner envie de faire ce qu’ils aiment et de les accompagner dans leur changement de vie professionnelle.
Si j’ai réussi dans mon travail, ce n’est pas parce que j’ai pu mettre en pratique ce que j’avais appris en formation. Mais parce que je l’ai fait à ma façon.
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En me concentrant sur ce qui, selon moi, compte vraiment dans cette fonction: faire passer le bien-être des personnes au premier plan, en prenant le temps de comprendre leurs besoins, qui elles sont et ce qui est vraiment important pour elles. Mon métier est de mettre en relation des talents et des entreprises qui partagent des convictions, des valeurs et des principes communs.
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Aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre.
J’ai décidé de créer ma propre société, Sanso Consulting, parce que je veux aider les gens à améliorer leur vie et contribuer à la croissance des entreprises dans une perspective à long terme.
Qualité, passion, fiabilité et un portefeuille ciblé sont la recette de Sanso Consulting pour garantir un service de haute qualité et des délais d’exécution rapides.
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L’objectif de Sanso Consulting n’est pas de faire affaire avec toutes les entreprises qui recrutent. Nous privilégions la collaboration avec celles qui partagent notre philosophie, pour un partenariat à long terme basé sur la confiance et la loyauté.
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Notre cabinet de recrutement met en adéquation des entreprises et des candidat·es qui portent les mêmes valeurs. Nous nous concentrons sur la recherche de cadres et de profils de direction dans tous les secteurs, avec une approche résolument humaine.
Nous vous souhaitons un bon voyage avec nous!
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